Ma fille, mon amour

L’une est la fille, l’autre est la maman

L’une fête ses 8 ans aujourd'hui, l’autre est bien plus âgée 

L’une est curieuse et créative, l’autre l’est tout autant

L’une est pleine de joie de vivre, l’autre l’est un peu moins

Elles se ressemblent et en même temps, elles sont différentes

Mais une chose les réunit : l’amour infini qu’elles partagent depuis 8 ans ...

Graffalgar hôtel

Ma Zoé et moi, on a profité de cette journée du patrimoine pour visiter l’hôtel Graffalgar rue déserte à Strass (à proximité de la gare). 

J’avais déjà entendu parler de cet hôtel dans l’émission Secret déco sur Alsace 20, alors l’idée de pouvoir visiter les chambres m’a de suite plu.

Le Graffalgar après10 mois de travaux, a ouvert au public une grande majorité de ces 38 chambres, même celles encore en chantier.

C’était génial d’observer en un lieu unique, le travail de plusieurs artistes. Une quarantaine en tout : photographes, illustrateurs, graffeurs, designers ont profité de la liberté donnée, pour créer sur des murs blancs ou bruts. Des écrans dans le hall de l’hôtel montrent d'ailleurs la progression de leur travail.

Le parti pris du Graffalgar étant que les meubles s’effacent au profit du travail de l’artiste; le mobilier en bois (d’origine local)de chaque chambre de même que la salle de bain est identique sur l’ensemble de l’hôtel.  

Les artistes sont majoritairement de la région ou ont une relation privilégiée à Strasbourg et ses environs, puisque l’idée du Graffalgar est de créer un partenariat avec eux. En effet, cet échange ne s’arrêtera pas aux chambres; un restaurant, des expos, des évènements, une boutique ainsi que des ateliers pour enfants sont prévus dans l’extension de l’hôtel.

Et pour ce qui est de la créativité, elle va au-delà des chambres. Les portes sur chaque pallier sont peints d’une même couleur et d’un étage à l’autre, ces couleurs varient et les parties communes présentent le travail d’artistes.

J’ai beaucoup aimé que les chambres portent chacune le nom de leur créateur et qu’ un encadré à l’entrée, nous explique son parcours et son travail. 

Vraiment, une super visite … et heureux les touristes qui pourront y séjourner.

Je voulais finir en précisant que j’avais apprécié l’enthousiasme, l’accueil et les infos des jeunes stagiaires présentes aujourd’ hui; j’aurais aimé, comme elles, pouvoir à l’époque, faire un stage dans un endroit aussi stimulant et créatif. 
  
Quelques photos :

Plus tard, je serai …

D’aussi loin que je me souvienne, petite j’imaginais que « quand je serai grande », je serai coiffeuse, hôtesse de l’air, juge pour enfants …

Aujourd’ hui, adulte, je ne suis rien de tout ça.

Après un Bac généraliste, une formation commerciale tout aussi générale et un accident de la vie, j’ai démarré mon parcours dans la distribution.

Eh oui, à l’époque j’imaginais une carrière de chef de rayon. Mais j’ai vite déchanté.

Puis un jour, une annonce dans le journal régional pour un poste au sein d’une centrale d’achats textile et me voilà parti pour un parcours d’une dizaine d’années dans le monde de la mode.

Une période bénie : je m’épanouis totalement, j’évolue, je découvre et me découvre.

Malheureusement, le monde des bisounours n’existe pas et j’en conserve aussi quelques souvenir amers, mais globalement, j’ai adOOré !!!

J’ai vu, vécu plein de moments sympas, voyagé pas mal et rencontré mes amies.

Et puis ma Zoé a pointé le bout de son nez et j’ai mis fin à ma dernière expérience dans le textile. Ma vie, mes priorités, mes aspirations ont alors changé …

Il est vrai que depuis la naissance de ma fille, il y a maintenant 8 ans, je n’ai pas réussi à rebondir professionnellement.

La faute à la situation économique, à moi, à mon nouveau rôle maman … je n’ai toujours pas trouvé la réponse même si je me questionne beaucoup. 

Longtemps, ma Zoé m’a comblé, m’a rempli, et sa seule présence me suffisait et même si elle reste essentielle et que mes choix se feront aussi et toujours en fonction d’elle, de notre famille, je ressens le besoin viscéral, vital de m’épanouir à nouveau dans mon travail, de renouer avec un univers et une fonction qui me passionne, un emploi dans lequel je me sentirais vivre, pétiller.

 Et même si certains autour de moi me disent que l’herbe n’est pas plus verte ailleurs, que la situation est difficile et que l’on doit se satisfaire de ce que l’on a, je persiste et signe, je ne peux me contenter d’un emploi alimentaire, il me faut trouver du plaisir dans ce qui occupe une si grande partie de mon temps. 

Alors emploi salarié ou création d’entreprise, je n’ai pas encore tranché mais je dois, je me dois et je le dois également à mon enfant, de reprendre ma vie en main, de me reprendre en main et cela commence déjà par mon blog, si fréquemment oublié, et renouer avec cette envie de partager mes trouvailles, mes envies, mes coups de cœurs, mon fil conducteur restant l’enfance, la nostalgie, la poésie … 
Alors oui, je fais officiellement ma rentrée  !!!!